1649
Une conjonction de révoltes, populaire, parlementaire et aristocratique cristallise la haine sur le cardinal ministre Mazarin jugé trop puissant, et réclame sa disgrâce. La cour et la reine mère s’obstinent le maintenir au pouvoir. Le Prince de Condé, rejoint par Conti et la duchesse de Longueville, irrité de sa perte d’influence, entre ouvertement en résistance
Poyanne reste fidèle à la reine et à Mazarin qui l’en remercie d’ailleurs par une lettre ampoulée du 18 février.
Le roi convoque des Etats Généraux à Orléans pour le 15 mars. Poyanne est alors chargé d’assembler les Etats du Béarn et de la Navarre devant désigner les députés. Les Etats Généraux sont reportés au 15 avril, puis au 1er octobre. Les Etats de Béarn refusent, sans conséquence. Gramont, dans les secrets du pouvoir, doit rassurer Poyanne, convaincu qu’il est que ces Etats Généraux n’auront pas lieu.
Dès février des troubles éclatent dans le Marensin dont les habitants écrasés d’impôts refusent de payer de nouveaux subsides pour l’entretien des troupes cantonnées dans le pays. Quelques compagnies de Poyanne sont nécessaires pour les y contraindre.
En octobre les troupes de Poyanne partent rejoindre l’armée du duc d’Epernon pour venir au secours du Château-Trompette de Bordeaux, assiégé par le marquis de Sauveboeuf. Celui-ci commande en effet les troupes levées par le Parlement de Bordeaux en conflit ouvert avec leur le duc gouverneur.
La guerre civile commence et s’étend en Guyenne. On pille, on brûle, on ravage
Poyanne reste fidèle à la reine et à Mazarin qui l’en remercie d’ailleurs par une lettre ampoulée du 18 février.
Le roi convoque des Etats Généraux à Orléans pour le 15 mars. Poyanne est alors chargé d’assembler les Etats du Béarn et de la Navarre devant désigner les députés. Les Etats Généraux sont reportés au 15 avril, puis au 1er octobre. Les Etats de Béarn refusent, sans conséquence. Gramont, dans les secrets du pouvoir, doit rassurer Poyanne, convaincu qu’il est que ces Etats Généraux n’auront pas lieu.
Dès février des troubles éclatent dans le Marensin dont les habitants écrasés d’impôts refusent de payer de nouveaux subsides pour l’entretien des troupes cantonnées dans le pays. Quelques compagnies de Poyanne sont nécessaires pour les y contraindre.
En octobre les troupes de Poyanne partent rejoindre l’armée du duc d’Epernon pour venir au secours du Château-Trompette de Bordeaux, assiégé par le marquis de Sauveboeuf. Celui-ci commande en effet les troupes levées par le Parlement de Bordeaux en conflit ouvert avec leur le duc gouverneur.
La guerre civile commence et s’étend en Guyenne. On pille, on brûle, on ravage
1650
En Janvier Condé, Conti et Longueville sont arrêtés. Leurs amis soulèvent la Guyenne.
Fidèle au duc d’Epernon, Poyanne n’en essaie pas moins de faire soulager son pays des charges qui pèsent pour l’entretien de ses troupes. Les régiments se succèdent en effet dans tout le pays Sa ville de Dax est en grande misère ; les habitants, les officiers du roi et de la ville la quittent. On en est à demander de l’aide à la ville de Bayonne, et un prêt de 30 000 livres à un négociant pour éviter un pillage général des vivres restant par la population.
Fin juin, alors que Poyanne est parti à la Cour (on lui a promis quelque chose qu’il essaie d’y obtenir), le vicomte d’Orthe et quelques notables, dont l’avocat du roi, Compaigne , ennemi du marquis, complotent et manquent de peu de faire tomber la ville aux mains de la Princesse de Condé à l’occasion d’une révolte populaire contre le lieutenant général, Charles d’Antin, pour la libération de suspects, dont un certain gentilhomme nommé Hanix. L’affaire n’échoue que par la trahison d’un garde du duc d’Enghien, nommé Desgrand, qui révèle le complot à Jean de Biaudos, marquis de Castera.
Cela ne va pas mieux à Navarrenx, où le frère cadet de Poyanne, baron de Laminsans, est confronté à des incidents notamment lors d’une distribution de vin que le marquis a fait envoyer
Le peuple n’en peut plus, cependant qu’à Bordeaux Mazarin amène le jeune roi combattre et assiéger les séditieux, et ne manque pas de réclamer le canon de Dax, alors à Bayonne.
Fidèle au duc d’Epernon, Poyanne n’en essaie pas moins de faire soulager son pays des charges qui pèsent pour l’entretien de ses troupes. Les régiments se succèdent en effet dans tout le pays Sa ville de Dax est en grande misère ; les habitants, les officiers du roi et de la ville la quittent. On en est à demander de l’aide à la ville de Bayonne, et un prêt de 30 000 livres à un négociant pour éviter un pillage général des vivres restant par la population.
Fin juin, alors que Poyanne est parti à la Cour (on lui a promis quelque chose qu’il essaie d’y obtenir), le vicomte d’Orthe et quelques notables, dont l’avocat du roi, Compaigne , ennemi du marquis, complotent et manquent de peu de faire tomber la ville aux mains de la Princesse de Condé à l’occasion d’une révolte populaire contre le lieutenant général, Charles d’Antin, pour la libération de suspects, dont un certain gentilhomme nommé Hanix. L’affaire n’échoue que par la trahison d’un garde du duc d’Enghien, nommé Desgrand, qui révèle le complot à Jean de Biaudos, marquis de Castera.
Cela ne va pas mieux à Navarrenx, où le frère cadet de Poyanne, baron de Laminsans, est confronté à des incidents notamment lors d’une distribution de vin que le marquis a fait envoyer
Le peuple n’en peut plus, cependant qu’à Bordeaux Mazarin amène le jeune roi combattre et assiéger les séditieux, et ne manque pas de réclamer le canon de Dax, alors à Bayonne.
1651
La Fronde du Parlement de Paris se rapproche de la Fronde des Princes. A la cour, le maréchal de Gramont négocie la libération des Princes, l’obtient et les ramène à Paris. Mazarin est contraint à l’exil en Rhénanie. Condé prend alors la tête de la Fronde.
Les Espagnols menacent les frontières de Poyanne qui, sur ses gardes, s’inquiète du mauvais état de sa place de Dax et du peu d’aide qu’il peut espérer de la Cour en ces circonstances troubles.
En l’absence de Gramont retenu à la Cour, il est chargé de convoquer les Etats de Béarn et Navarre.
Le 17 mai, le prince de Condé est nommé gouverneur de Guyenne à la place du Duc d’Epernon dont les bordelais ne veulent à aucun prix, mais doit fuir de Paris en juillet, de peur d’être arrêté à nouveau. Gramont, échouant dans sa tentative de l’y ramener, regagne Bayonne .manquant d’ailleurs d’être enlevé pendant son voyage.
Poyanne quant à lui semble toujours demander une promotion.
Le 7 septembre, Louis XIV, âgé de treize ans, est déclaré majeur par le parlement de Paris. Condé ne se sentant plus en sécurité, rompt avec la Cour, quitte Paris et se retire dans son Gouvernement de Guyenne à Bordeaux pour poursuivre sa lutte contre Mazarin, et commence les hostilités en Saintonge puis Dordogne.
Les menaces des espagnols, alliés de Condé, sur Bayonne et Dax se précisent. Le roi demande à Poyanne d’être vigilant et de se préparer à défendre sa ville. Le secrétaire d’Etat Phelipeaux assure Poyanne de l’assistance du maréchal de Gramont et de son frère le comte de Toulonjon .
Le colonel Balthazar (déçu par la reine ?) se résout à se ranger dans le parti du Prince
Poyanne reçoit les commissions et ordonnances royales pour effectuer de nouvelles levées de troupes, à savoir, un régiment de cavalerie légère et un régiment d’infanterie de douze compagnies de cent hommes chacune, .pour la sûreté de Dax et de sa région, contre les pillages et violences que commencent à commettre les troupes du Prince de Condé … et d’assurer la levée des tailles. Il obtient 4000 livres pour remonter le canon de Dax et autres dépenses.
Les Espagnols menacent les frontières de Poyanne qui, sur ses gardes, s’inquiète du mauvais état de sa place de Dax et du peu d’aide qu’il peut espérer de la Cour en ces circonstances troubles.
En l’absence de Gramont retenu à la Cour, il est chargé de convoquer les Etats de Béarn et Navarre.
Le 17 mai, le prince de Condé est nommé gouverneur de Guyenne à la place du Duc d’Epernon dont les bordelais ne veulent à aucun prix, mais doit fuir de Paris en juillet, de peur d’être arrêté à nouveau. Gramont, échouant dans sa tentative de l’y ramener, regagne Bayonne .manquant d’ailleurs d’être enlevé pendant son voyage.
Poyanne quant à lui semble toujours demander une promotion.
Le 7 septembre, Louis XIV, âgé de treize ans, est déclaré majeur par le parlement de Paris. Condé ne se sentant plus en sécurité, rompt avec la Cour, quitte Paris et se retire dans son Gouvernement de Guyenne à Bordeaux pour poursuivre sa lutte contre Mazarin, et commence les hostilités en Saintonge puis Dordogne.
Les menaces des espagnols, alliés de Condé, sur Bayonne et Dax se précisent. Le roi demande à Poyanne d’être vigilant et de se préparer à défendre sa ville. Le secrétaire d’Etat Phelipeaux assure Poyanne de l’assistance du maréchal de Gramont et de son frère le comte de Toulonjon .
Le colonel Balthazar (déçu par la reine ?) se résout à se ranger dans le parti du Prince
Poyanne reçoit les commissions et ordonnances royales pour effectuer de nouvelles levées de troupes, à savoir, un régiment de cavalerie légère et un régiment d’infanterie de douze compagnies de cent hommes chacune, .pour la sûreté de Dax et de sa région, contre les pillages et violences que commencent à commettre les troupes du Prince de Condé … et d’assurer la levée des tailles. Il obtient 4000 livres pour remonter le canon de Dax et autres dépenses.
1652
Le 5 janvier, Poyanne va à Arengosse avec ses cavaliers surprendre et attaquer trois compagnies de cavalerie du Prince qui levaient les tailles, près de l’église de Castillon, sur les terres du seigneur de Baffoignes, en tue une dizaine et fait cinquante prisonniers amenés à Dax, ne sachant d’ailleurs qu’en faire si ce n’est de les contraindre à servir dans ses propres troupes.
Sentant les affaires s’envenimer, il sollicite de la Cour, réfugiée à Poitiers, l’octroi de trois compagnies de cavalerie et de huit compagnies d’infanterie. L’accord lui en est donné à la condition qu’il trouve les fonds pour en faire la levée. Le marquis de Saint Luc lui a par ailleurs envoyé, dès le premier janvier, l’attache demandée pour deux régiments de cavalerie et infanterie.
Poyanne travaille à la mise en état des compagnies mais estime que cela ne suffira pas pour s’opposer aux troupes du Prince. On lui promet d envoyer les ordres pour augmenter jusqu’à vingt les régiments d’infanterie et qu’on parlera au Roi de sa demande de cavalerie. Le 21 Février il va mettre le siège de Mont de Marsan mais il échoue et y perd un de ses plus grands lieutenants, dénommé M. de Rolly
Les troupes du Prince sont installées à Tartas, Mont de Marsan et Grenade, entreprenant diverses courses causant de grands dommages dans la campagne, y compris chez les métayers du marquis de Poyanne. Le 2 mars, une compagnie de cavalier va à Doazit attaquer les gens de Poyanne au château de Poyaller. Lors du combat, un des plus grands du parti du Prince y est tué, et ramené le lendemain à Grenade. Les habitants de Doazit où passe leur retraite donnent même à un capitaine 700 livres contre la promesse de ne plus revenir.
A la fin mars les troupes du Prince se replient sur Bordeaux devant l’arrivée des troupes du comte d’Harcourt que Poyanne doit rejoindre avec ce qu il a pu réunir. Les habitants de Tartas assurent de leur fidélité au roi. Les habitants de Mont de Marsan font de même. Poyanne doit libérer les prisonniers qu il a capturé pendant que les députés de la ville parlementaient avec le comte d’Harcourt sur les conditions de leur reddition et des modalités du logement des troupes, et contraint de leur rendre armes et chevaux.
Poyanne rassemble ses troupes et nouvelles recrues et se met en marche pour rejoindre le Comte d’Harcourt vers Marmande, passant vers Cazeres puis le Gers, avec recommandation d’ordre et de discipline . Avec peut-être peu d’empressement et la crainte persistante de dégarnir ses propres places
Il semble que les deux hommes ne s’entendent pas très bien. Le second ne supportant pas les désordres dont seraient responsables les troupes de Poyanne dans son pays ou le peu de zèle voire la résistance du premier .D Harcourt s’impatiente de la venue de Poyanne, d’autant qu il est toujours saisi de plaintes sur le comportement de ses troupes et lui intime de les faire quitter les sénéchaussées de Tartas, Saint Sever, et même la vicomté de Julliac qui semblent encore payer des sommes considérables alors qu il les croyait en route. Il s’impatiente aussi du recouvrement des sommes qu il a demandé à Saint Sever et Tartas pour la subsistance de l’armée.
Poyanne essaie de le rassurer, lui confirme qu il souhaite participer au siège de Villeneuve sur Lot en préparation. Il obtient même que le comte envoie sa cavalerie dans son pays pour y maintenir l’ordre.
Le roi ayant donné des passeports au président et à quelques députés du Parlement de Bordeaux expulsés par les séditieux, Poyanne en accueille quatre qui se réfugient à Dax, dont le président Pichon..
D’Harcourt est obligé d’envoyer des troupes pour accompagner le sieur Bonnecaze chargé par lui d’aller faire payer le reste de la subsistance de l’armée dans les sièges de Saint-Sever et Tartas, demandant à Poyanne de les fournir. Gramont lui fait la même demande pour le Béarn.
Après l’échec et la levée du siège de Villeneuve, d’ Harcourt se replie sur Monflanquin avant de partir le 16 août dans la nuit, sans prendre congé de personne, quittant son commandement, pour ne plus revenir en Guyenne et abandonnant son armée à ses lieutenants généraux
Le duc de La Force refuse le commandement de l’armée de Guyenne laissé vacant, et repart en sa Normandie. La charge revient alors à Jean Louis Charles Gaston de Nogaret de La Valettte, le duc de Candale, fils du duc d’Epernon
A Paris, Condé et Conti sont déclarés coupables du crime de lèse-majesté. En Chalosse les troupes de Poyanne battent la campagne. On défend aux consuls de Mont de Marsan de confier la mairie au sieur de Prugue, ardent partisan du Prince. Un moment envisagé à Dax, le roi désire transférer le Parlement de Bordeaux à Agen et les parlementaires réfugiés à Dax sollicitent une escorte pour s’y rendre en sûreté.
Mais fin Décembre arrive dans le pays le colonel Balthazar. Le 21, il est à Roquefort, le 23 à Saint Maurice, laisse à Grenade où sont déjà 120 hommes du régiment de Conti, trois régiments et quatre compagnies sous les ordres de Gaston, et entre dans Mont de Marsan où il tente d’engager le peuple dans le parti des princes, tant par argent qu’autrement
Ledit Balthazar est si puissant et si cruel que tout le monde le craint ; il est allemand (ou suédois !) et non point noble, sinon pour ses armes ; il n'a point aucune religion de bonne. On dit qu'il est magicien ; il ne parle jamais familièrement à personne, mais parle toujours de tuer et de pendre ; il est un grand homme fort farouche et a environ quarante-cinq ans à ce qu'on m'a dit. Ledit Balthazar ne cesse de faire tous les maux incroyables, car tous les jours il fait des prisonniers et de grands ravages, tant en la lande que par de çà l'Adour et tout le monde le redoute fort. Il me serait impossible d'écrire tous les grands ravages que les gens de Balthazar font tous les jours, car il est le plus cruel qui fut venu en ce pays depuis quatre-vingts ans, ( journal de Laborde Peboué)
Averti, le duc de Candale surprend les régiments de Guitaud et Leyran qui s’étaient éparpillés, n ayant pas voulu se rendre à Grenade, menace en vain ceux de Grenade et fonce sur Mont de Marsan au petit matin. La ville ne résiste pas et se rend. Las, Balthazar a déjà pris la route pour aller se barricader dans la ville haute de Tartas où le rejoignent ceux de Grenade. A peine arrivé, il fait une course au Sabler de Dax, va mettre le feu à la maison du marquis de Poyanne, s’empare du château de Cauna.
On retrouve les cavaliers de Poyanne à Serrelous où ils capturent le seigneur du lieu et l’amènent à Dax
De Mont de Marsan, Candale part pour Tartas qu’il atteint le jour de Noêl. Mais Poyanne préférant se tenir à Dax, et en raison du grand froid, il se retire, non sans perdre quatre-vingt chevaux dans la retraite.
1653
Arrive à Dax un homme nommé le chevalier d'Aubeterre, commandant de M. de Candale, « lequel est assez courageux contre Balthazar et a fort belle compagnie de cavaliers. Il est venu au secours de M. de Poyanne, au contre du cruel et tyran Balthazar, et on dit qu'il est aussi puissant et davantage Balthazar »
Alors que Balthazar renforce son refuge de Tartas, Poyanne se prépare à l’attaquer en joignant à ses troupes en garnison à Saint-Sever, celles du chevalier d’Aubeterre, toujours à Mont de Marsan. La jonction est faite discrètement à Saint-Justin où les ennemis sont taillés en pièces et perdent Gaston, leur lieutenant général.
Roquefort étant menacé et prêt à se rendre, des renforts du Prince accourent de Bazas et Saint Macaire. Les habitants refusant de le laisser entrer, le régiment de Conti se poste dans les faubourgs sous la menace des troupes royales toutes proches, obligeant Balthazar à s’y rendre en personne, et de nuit, depuis Tartas avec une vingtaine de cavaliers, pour aller forcer la main du baron de Marsan, et se saisir du château et de l’église forte.
De là il fait une sortie osée et surprend les troupes du chevalier d’Aubeterre qui doit se replier sur Villeneuve et Saint-Sever, abandonnant à Saint Justin une petite garde capturée le lendemain. Puis il pousse jusqu’à Labastide où il laisse en garnison les restes des régiments de Guitaud et de Leyran et soixante hommes du régiment de Conti, qui à leur tour doivent se rendre à l’armée royale à peine les a-t-il quittés.
Fort dépité de ce revers, Balthazar réclame des armes et des renforts pour Roquefort qu’il confie au baron Jean de Batz-Castemlmor, venu de Bordeaux, et y laisse six compagnies de cavalerie, avant de regagner sa base de Tartas. Huit cent Irlandais arrivent dans le pays pour le soutenir
Les troupes de chaque camp battent la campagne. Les accrochages se multiplient dans tous le pays et particulièrement le long de l’Adour, entrée vers la Chalosse. Après Onard, un combat a lieu dans la plaine devant Mugron entre deux compagnies de Poyanne et d’Aubeterre et quatre cent cavaliers et mousquetaires de Balthazar voulant pénétrer en Chalosse. Poyanne y pert un commandant nommé Lanoyan, natif de Monfort et de mauvaise réputation dans le pays, et Balthazar y perd son cheval dénommé Demi Diable.
Un chef de Poyanne, le chevalier de Lassalle, fils du vieux seigneur de Montaut, est tué à Magesq
Quelques jours plus tard c’est face à Grenade qu’une nouvelle bataille meurtrière a lieu contre les Irlandais qui tentaient de passer la rivière et sont repoussés dans les bois. Les prisonniers et leurs officiers sont aussitôt enrôlés, habillés, armés et incorporés
Poyanne a toujours espoir d’attaquer Tartas, réclame armes et munitions à cet effet, mais le duc de Candale, général des armées de Guyenne, sollicité mais peu enthousiaste, hésite à lui envoyer son infanterie, diffère, et propose même une trêve.
Et effectivement des tractations semblent avoir lieu, justifiant le peu de soutien du duc de Candale. Celui-ci traite en sous mains avec Balthazar pour acheter sa soumission, demande à Aubeterre de ne pas faire de zèle. Poyanne l’apprend, dénonce, et proteste même auprès de la Cour qui évoque l’affaire au Conseil. Alors Candale fait semblant.
Aubeterre échoue dans une tentative d’attaque vers les landes de Castillon en raison d’un guide qui entraîne les troupes dans un marais dont elles ont du mal à sortir
Poyanne persiste dans son projet d’attaque de Tartas, demande le soutien du marquis de Tracy et de Mazarin pour obtenir les hommes nécessaires, et convaincre Aubeterre et Candale. Il réussit , du moins en apparence, et ce sont alors deux mille huit cent hommes de pied et plus de neuf cent chevaux qui sont mobilisés. Se mettent alors en marche les régiments d’infanterie de Sainte-Mesme, Danlou, de Roquelaure, de Saint Luc, des Irlandais, et les cavaleries de Grand-Mestre, Bougy et Crequi-Etranger, en renfort des régiments de Poyanne et d’Aubeterre. Poyanne, initiateur de l’opération, est chargé de fournir quatre mille rations de pain par jour nécessitant l’approvisionnement en seigle et froment dans les navires du port de Bayonne.
Mais les troupes espérées tardent toujours. Aubeterre s’impatiente à Saint Sever, réclame des charrettes de pain. Le régiment de Sainte Mesme reçoit des ordres pour les Flandres, celui de Roquelaure pour le Roussillon.
Pour lors, Balthazar dispose de cinq cent chevaux et cinq cent hommes de pied renforcés au début mai par trois cent chevaux amenés par Marcin, lieutenant du prince de Condé venu à Tartas s’entretenir de la mauvaise position de Bordeaux et faire part de l’espoir du secours de l’Espagne
Poyanne demande alors à Aubeterre de se rapprocher de Tartas et de prendre position à Souprosse mais le lieu ne disposant pas de point d’eau et nécessitant des escortes importantes pour accompagner le fourrage et les vivres, Pontonx est jugé plus commode : on demande des bateaux pour faire un pont, on reconnaît les gués, on envisage d’aller brûler les moulins de Tartas avant de renoncer par sagesse, on attaque les convois de fourrage. Tout est prêt pour le siège , sauf les renforts demandés .
Aubeterre profite de cette attente, passe par Gouts pour attaquer le château de Cauna . Il y fait venir le canon de Dax, par Saint-Sever, tiré par les bœufs et bouviers réquisitionnés dans les paroisses ( ainsi, Doazit en fournit dix paires). « Il y a environ dix mille hommes qui ruinent tout le pays. A une lieue de chemin d'où le canon passe, n'y demeure rien de bon. »
Mais lorsqu’il arrive, le château est vide, les portes ouvertes, l’ennemi parti. Il le poursuit jusqu’à Saint Justin qui se rend.
« Le même jour, 13 juin 1653, les cavaliers de Balthazar allèrent du Narp et s'en allèrent au port de Pontonx, où ils firent brûler deux bateaux sur le bord de la rivière et prirent un grand nombre de bouviers qui portaient du vin ; ils le firent décharger le vin et firent passer à la nage les bouviers et bœufs, hormis qu'il se noya quelques bouviers, et ce qui resta fut conduit à Tartas ».
Il retourne faire de siège de Cauna, à nouveau occupé par un commandant de Balthazar, mais l’affaire se complique. Le château résiste et se révèle plus fort que prévu. Il le fait battre pendant huit jours sans pouvoir le prendre.
« nous entendîmes aussi tirer sans cesse et nous eûmes nouvelle que les gens de M. d'Aubeterre étaient an pied du château de Cauna, et que les maçons et plusieurs pionniers travaillaient au pied de la tour sans s'arrêter pour la mettre bas … Le 23 dudit juin nous entendîmes tirer le canon sans cesser tout le jour. »
Le capitaine du régiment de Sainte-Mesme y est tué ainsi qu’un autre officier. A court de munitions, il demande à Poyanne de lui envoyer de la poudre et des mèches par cheval en évitant les routes ordinaires, plutôt par Saint Sever ;il est même prêt à aller les chercher à Poyanne. De plus, il manque de farine et de pain pour ses hommes.
Le château tombe enfin le 24 juin avec l’aide des gens de Poyanne qui assurent le premier assaut. « Cela fut le jour de saint Jean que Cauna fut pris, et ledit M. d'Aubeterre y entra et fit prisonnier le commandant qui se nomme Lacroix. Dedans s'y est trouvé grande quantité de grain et de vin, de chair et pain.
Reste toujours Tartas . Aubeterre retourne et campe à Pontonx en l’attente des troupes que déjà Saint Justin est à nouveau assiégé par les gens et Balthazar lui-même
Balthazar quitte Tartas le 13 juillet avec cent cinquante de ses cavaliers en direction de Bordeaux . Quelques jours au paravant un de ses commandants, Lartot, est sorti de Tartas pour venir se rendre à Aubeterreest venu se rendre btement L’apprenant, Aubeterre s’en croyant maître y court avec toutes ses troupes mais est repoussé par la garnison
Le siège de Tartas si longtemps espéré et préparé par Poyanne n’aura jamais lieu
Le 27 juillet la paix est conclue entre les députés de Bordeaux et les ducs de Vendôme et de Candale. Le 3 août l’armée royale entre dans Bordeaux. Balthazar revient en personne annoncer la nouvelle à Tartas
Le 6 août 1653, le marquis de Saint Germain prend possession de la ville au nom du Roi. Les habitants prêtent serment de fidélité. Puis c’est Roquefort, que Balthazar évacue avec ses troupes le 7.
Mieux, le 16 août, le duc de Candale octroie au colonel Balthazar, en échange de sa reddition, la somme de soixante mille livres devant être prélevée sur les sénéchaussées de Dax, Tartas, Saint-Sever et Mont de Marsan, initialement prévue pour soutenir le siège de Tartas. Cette somme permettant à ce dernier d’effectuer des recrues à mettre au service du Roi.
Malgré la soumission de la ville, la Cour ordonne le démantèlement de la place. M.de Mespret, capitaine des chevaux légers, commis par Candale pour présider à la démolition des murs de Tartas et de Roquefort, est prêt a faire sauter les tours de la ville, lorsque le duc de Bouillon, frère du maréchal de Turenne, duc d Albret et donc de Tartas depuis 1651 envoie un gentilhomme à Candale pour arrêter la démolition. Un cornette et un maréchal des logis forcent les ouvriers à quitter le travail. Il lui est répondu qu il faut demander au roi
Cependant, fin octobre, la démolition des tours de la ville haute – « toute la courtine depuis la tour jusqu au couvent des Ursulines et depuis là jusqu au château face a la rivière est par terre, s’étant arrêté là de peur que les ruines tombent dans la rivière et interrompent la navigation. On attaque les restes de la ville haute depuis le cimetière jusqu au petit château proche du pont » est bien avancée, précise Mesplet à Poyanne.
Pendant ce temps, le recouvrement tardant, le cardinal ne manque pas de faire supplier les lieutenants des prévôtés de Dax et Saint Sever de contribuer à ce que soient levées rapidement les contributions sur l’élection des Lannes, en précisant qu’il aurait pu en demander cent mille si ce n’était son respect pour le marquis de Poyanne. Ainsi le pauvre peuple ……
A la guerre succède alors, dès le mois d’août, une terrible épidémie
Alors que Balthazar renforce son refuge de Tartas, Poyanne se prépare à l’attaquer en joignant à ses troupes en garnison à Saint-Sever, celles du chevalier d’Aubeterre, toujours à Mont de Marsan. La jonction est faite discrètement à Saint-Justin où les ennemis sont taillés en pièces et perdent Gaston, leur lieutenant général.
Roquefort étant menacé et prêt à se rendre, des renforts du Prince accourent de Bazas et Saint Macaire. Les habitants refusant de le laisser entrer, le régiment de Conti se poste dans les faubourgs sous la menace des troupes royales toutes proches, obligeant Balthazar à s’y rendre en personne, et de nuit, depuis Tartas avec une vingtaine de cavaliers, pour aller forcer la main du baron de Marsan, et se saisir du château et de l’église forte.
De là il fait une sortie osée et surprend les troupes du chevalier d’Aubeterre qui doit se replier sur Villeneuve et Saint-Sever, abandonnant à Saint Justin une petite garde capturée le lendemain. Puis il pousse jusqu’à Labastide où il laisse en garnison les restes des régiments de Guitaud et de Leyran et soixante hommes du régiment de Conti, qui à leur tour doivent se rendre à l’armée royale à peine les a-t-il quittés.
Fort dépité de ce revers, Balthazar réclame des armes et des renforts pour Roquefort qu’il confie au baron Jean de Batz-Castemlmor, venu de Bordeaux, et y laisse six compagnies de cavalerie, avant de regagner sa base de Tartas. Huit cent Irlandais arrivent dans le pays pour le soutenir
Les troupes de chaque camp battent la campagne. Les accrochages se multiplient dans tous le pays et particulièrement le long de l’Adour, entrée vers la Chalosse. Après Onard, un combat a lieu dans la plaine devant Mugron entre deux compagnies de Poyanne et d’Aubeterre et quatre cent cavaliers et mousquetaires de Balthazar voulant pénétrer en Chalosse. Poyanne y pert un commandant nommé Lanoyan, natif de Monfort et de mauvaise réputation dans le pays, et Balthazar y perd son cheval dénommé Demi Diable.
Un chef de Poyanne, le chevalier de Lassalle, fils du vieux seigneur de Montaut, est tué à Magesq
Quelques jours plus tard c’est face à Grenade qu’une nouvelle bataille meurtrière a lieu contre les Irlandais qui tentaient de passer la rivière et sont repoussés dans les bois. Les prisonniers et leurs officiers sont aussitôt enrôlés, habillés, armés et incorporés
Poyanne a toujours espoir d’attaquer Tartas, réclame armes et munitions à cet effet, mais le duc de Candale, général des armées de Guyenne, sollicité mais peu enthousiaste, hésite à lui envoyer son infanterie, diffère, et propose même une trêve.
Et effectivement des tractations semblent avoir lieu, justifiant le peu de soutien du duc de Candale. Celui-ci traite en sous mains avec Balthazar pour acheter sa soumission, demande à Aubeterre de ne pas faire de zèle. Poyanne l’apprend, dénonce, et proteste même auprès de la Cour qui évoque l’affaire au Conseil. Alors Candale fait semblant.
Aubeterre échoue dans une tentative d’attaque vers les landes de Castillon en raison d’un guide qui entraîne les troupes dans un marais dont elles ont du mal à sortir
Poyanne persiste dans son projet d’attaque de Tartas, demande le soutien du marquis de Tracy et de Mazarin pour obtenir les hommes nécessaires, et convaincre Aubeterre et Candale. Il réussit , du moins en apparence, et ce sont alors deux mille huit cent hommes de pied et plus de neuf cent chevaux qui sont mobilisés. Se mettent alors en marche les régiments d’infanterie de Sainte-Mesme, Danlou, de Roquelaure, de Saint Luc, des Irlandais, et les cavaleries de Grand-Mestre, Bougy et Crequi-Etranger, en renfort des régiments de Poyanne et d’Aubeterre. Poyanne, initiateur de l’opération, est chargé de fournir quatre mille rations de pain par jour nécessitant l’approvisionnement en seigle et froment dans les navires du port de Bayonne.
Mais les troupes espérées tardent toujours. Aubeterre s’impatiente à Saint Sever, réclame des charrettes de pain. Le régiment de Sainte Mesme reçoit des ordres pour les Flandres, celui de Roquelaure pour le Roussillon.
Pour lors, Balthazar dispose de cinq cent chevaux et cinq cent hommes de pied renforcés au début mai par trois cent chevaux amenés par Marcin, lieutenant du prince de Condé venu à Tartas s’entretenir de la mauvaise position de Bordeaux et faire part de l’espoir du secours de l’Espagne
Poyanne demande alors à Aubeterre de se rapprocher de Tartas et de prendre position à Souprosse mais le lieu ne disposant pas de point d’eau et nécessitant des escortes importantes pour accompagner le fourrage et les vivres, Pontonx est jugé plus commode : on demande des bateaux pour faire un pont, on reconnaît les gués, on envisage d’aller brûler les moulins de Tartas avant de renoncer par sagesse, on attaque les convois de fourrage. Tout est prêt pour le siège , sauf les renforts demandés .
Aubeterre profite de cette attente, passe par Gouts pour attaquer le château de Cauna . Il y fait venir le canon de Dax, par Saint-Sever, tiré par les bœufs et bouviers réquisitionnés dans les paroisses ( ainsi, Doazit en fournit dix paires). « Il y a environ dix mille hommes qui ruinent tout le pays. A une lieue de chemin d'où le canon passe, n'y demeure rien de bon. »
Mais lorsqu’il arrive, le château est vide, les portes ouvertes, l’ennemi parti. Il le poursuit jusqu’à Saint Justin qui se rend.
« Le même jour, 13 juin 1653, les cavaliers de Balthazar allèrent du Narp et s'en allèrent au port de Pontonx, où ils firent brûler deux bateaux sur le bord de la rivière et prirent un grand nombre de bouviers qui portaient du vin ; ils le firent décharger le vin et firent passer à la nage les bouviers et bœufs, hormis qu'il se noya quelques bouviers, et ce qui resta fut conduit à Tartas ».
Il retourne faire de siège de Cauna, à nouveau occupé par un commandant de Balthazar, mais l’affaire se complique. Le château résiste et se révèle plus fort que prévu. Il le fait battre pendant huit jours sans pouvoir le prendre.
« nous entendîmes aussi tirer sans cesse et nous eûmes nouvelle que les gens de M. d'Aubeterre étaient an pied du château de Cauna, et que les maçons et plusieurs pionniers travaillaient au pied de la tour sans s'arrêter pour la mettre bas … Le 23 dudit juin nous entendîmes tirer le canon sans cesser tout le jour. »
Le capitaine du régiment de Sainte-Mesme y est tué ainsi qu’un autre officier. A court de munitions, il demande à Poyanne de lui envoyer de la poudre et des mèches par cheval en évitant les routes ordinaires, plutôt par Saint Sever ;il est même prêt à aller les chercher à Poyanne. De plus, il manque de farine et de pain pour ses hommes.
Le château tombe enfin le 24 juin avec l’aide des gens de Poyanne qui assurent le premier assaut. « Cela fut le jour de saint Jean que Cauna fut pris, et ledit M. d'Aubeterre y entra et fit prisonnier le commandant qui se nomme Lacroix. Dedans s'y est trouvé grande quantité de grain et de vin, de chair et pain.
Reste toujours Tartas . Aubeterre retourne et campe à Pontonx en l’attente des troupes que déjà Saint Justin est à nouveau assiégé par les gens et Balthazar lui-même
Balthazar quitte Tartas le 13 juillet avec cent cinquante de ses cavaliers en direction de Bordeaux . Quelques jours au paravant un de ses commandants, Lartot, est sorti de Tartas pour venir se rendre à Aubeterreest venu se rendre btement L’apprenant, Aubeterre s’en croyant maître y court avec toutes ses troupes mais est repoussé par la garnison
Le siège de Tartas si longtemps espéré et préparé par Poyanne n’aura jamais lieu
Le 27 juillet la paix est conclue entre les députés de Bordeaux et les ducs de Vendôme et de Candale. Le 3 août l’armée royale entre dans Bordeaux. Balthazar revient en personne annoncer la nouvelle à Tartas
Le 6 août 1653, le marquis de Saint Germain prend possession de la ville au nom du Roi. Les habitants prêtent serment de fidélité. Puis c’est Roquefort, que Balthazar évacue avec ses troupes le 7.
Mieux, le 16 août, le duc de Candale octroie au colonel Balthazar, en échange de sa reddition, la somme de soixante mille livres devant être prélevée sur les sénéchaussées de Dax, Tartas, Saint-Sever et Mont de Marsan, initialement prévue pour soutenir le siège de Tartas. Cette somme permettant à ce dernier d’effectuer des recrues à mettre au service du Roi.
Malgré la soumission de la ville, la Cour ordonne le démantèlement de la place. M.de Mespret, capitaine des chevaux légers, commis par Candale pour présider à la démolition des murs de Tartas et de Roquefort, est prêt a faire sauter les tours de la ville, lorsque le duc de Bouillon, frère du maréchal de Turenne, duc d Albret et donc de Tartas depuis 1651 envoie un gentilhomme à Candale pour arrêter la démolition. Un cornette et un maréchal des logis forcent les ouvriers à quitter le travail. Il lui est répondu qu il faut demander au roi
Cependant, fin octobre, la démolition des tours de la ville haute – « toute la courtine depuis la tour jusqu au couvent des Ursulines et depuis là jusqu au château face a la rivière est par terre, s’étant arrêté là de peur que les ruines tombent dans la rivière et interrompent la navigation. On attaque les restes de la ville haute depuis le cimetière jusqu au petit château proche du pont » est bien avancée, précise Mesplet à Poyanne.
Pendant ce temps, le recouvrement tardant, le cardinal ne manque pas de faire supplier les lieutenants des prévôtés de Dax et Saint Sever de contribuer à ce que soient levées rapidement les contributions sur l’élection des Lannes, en précisant qu’il aurait pu en demander cent mille si ce n’était son respect pour le marquis de Poyanne. Ainsi le pauvre peuple ……
A la guerre succède alors, dès le mois d’août, une terrible épidémie
1654
De Bidache, le maréchal de Gramont informe Poyanne de la condamnation du prince de Condé pour crime de lèse-majesté qui le prive de toutes charges, dignités et honneurs, et réunis ses biens à la couronne.
Gramont rejoint ensuite le gouvernement de Bayonne qui lui est remis par son frère, comte de Toulonjon. Il y fait son entrée solennelle le 4 mai à la tête de quatre cent mousquetaires.
La duchesse de Bouillon et le maréchal de Turenne demandent le rétablissement des murailles de Tartas et font intervenir Pierre de Chambre conseiller du roi auprès de Mazarin. Cette reconstruction bien que limitée doit être cependant être à la charge du pays.
Le vicomte d’Orthe a obtenu un arrêt confirmant les anciens privilèges de sa vicomté, l’affranchissant de toute contribution aux gens de guerre et donc interdit aux officier de Dax de la comprendre à l’avenir dans aucune sorte d’ imposition autre que les deniers et tailles.
Poyanne encaisse
1 commentaire:
Juste un point de détail. Il semble que le Colonel Balthazar était en faite d'origine suédoise et non allemande.
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/varia1/Documents/sarlat_louis_XIV.htm#t17
Né en Suède, entra au service de la France en 1634 et mourut dans le canton de Berne (Suisse).
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