Septembre 1580
Dès le mois d avril 1580, les hostilités ont repris en Guyenne pour une nouvelle guerre de religion entre le roi de Navarre et Henri III.
Dès le mois d avril 1580, les hostilités ont repris en Guyenne pour une nouvelle guerre de religion entre le roi de Navarre et Henri III.
Le marquis de Poyanne, Bertrand de Baylenx, est alors considéré comme un des plus braves gentilhommes de la Gascogne et un des meilleurs et vaillants officiers du parti catholique qu’on put employer selon le maréchal de Montluc
Preuve en est, le 18 septembre, son entreprise hardie et rusée sur la ville de Mont- de- Marsan appartenant au protestant Henri de Navarre.
Informé du départ d’une partie de la garnison ayant abandonné la ville (après une brouille de son gouverneur avec un capitaine nommé Poudens), il compte profiter de l’occasion, alors même que la veille, un de ses soldats est capturé et dévoile les intentions du marquis au gouverneur qui n’en croit rien.
Il gagne le meunier d’un moulin proche des murailles et dans lequel il entre, de nuit, par escalade, avec son lieutenant Lartigue, suivis d’une trentaine de ses gens. A la faveur de cet avantage il aboutit facilement au pied des murs, près de la porte principale de la haute ville dans laquelle est situé le château. De là, il attaque le corps de garde lorsque celui-ci ouvre pour la ronde dans le faubourg clos et pénètre dans la place. Blessé à la main lors du combat qui suit ( "de sorte qu'il y fut estropié de la main droite d'un coup d'épée" - Dupleix-Histoire de Henri III-1650), il réussit a faire ouvrier une seconde porte dite de Campet devant laquelle attendent deux cents hommes ayant franchi la Midouze à gué, et dirigés par Etienne de Borda, le maire de Dax
Cette entreprise lui coûte vingt cinq tués, mais il est maître de la ville. Il réclame alors le secours des renforts et les canons du maréchal de Biron, commandant des troupes de Guyenne, pour s’emparer du château dans lequel s’est réfugié le gouverneur Antoine de Mesmes avec sa garnison. La résistance ne dure pas et ce qui reste de la garnison « huguenote »se rend avec les honneurs.
Poyanne prend possession de la place et ne manque pas d’en réclamer aussitôt la démolition.
Le roi de Navarre en obtient cependant la suspension par l’intervention d’Henri III et, deux mois plus tard, la paix signée à Fleix mettant fin à cette septième guerre de religion lui restitue la ville.
Cependant, le gouvernement royal et le maréchal de Matignon tergiversant de longs mois, Henri se résout à la reprendre de force…et de nuit, en plein orage, par un semblable coup de mains, en novembre 1583, avant d’y séjourner tout l’hiver.. (Navarre fit son entrée le 22 11 1583 et y réside r jusqu au 17 janvier suivant.)
Preuve en est, le 18 septembre, son entreprise hardie et rusée sur la ville de Mont- de- Marsan appartenant au protestant Henri de Navarre.
Informé du départ d’une partie de la garnison ayant abandonné la ville (après une brouille de son gouverneur avec un capitaine nommé Poudens), il compte profiter de l’occasion, alors même que la veille, un de ses soldats est capturé et dévoile les intentions du marquis au gouverneur qui n’en croit rien.
Il gagne le meunier d’un moulin proche des murailles et dans lequel il entre, de nuit, par escalade, avec son lieutenant Lartigue, suivis d’une trentaine de ses gens. A la faveur de cet avantage il aboutit facilement au pied des murs, près de la porte principale de la haute ville dans laquelle est situé le château. De là, il attaque le corps de garde lorsque celui-ci ouvre pour la ronde dans le faubourg clos et pénètre dans la place. Blessé à la main lors du combat qui suit ( "de sorte qu'il y fut estropié de la main droite d'un coup d'épée" - Dupleix-Histoire de Henri III-1650), il réussit a faire ouvrier une seconde porte dite de Campet devant laquelle attendent deux cents hommes ayant franchi la Midouze à gué, et dirigés par Etienne de Borda, le maire de Dax
Cette entreprise lui coûte vingt cinq tués, mais il est maître de la ville. Il réclame alors le secours des renforts et les canons du maréchal de Biron, commandant des troupes de Guyenne, pour s’emparer du château dans lequel s’est réfugié le gouverneur Antoine de Mesmes avec sa garnison. La résistance ne dure pas et ce qui reste de la garnison « huguenote »se rend avec les honneurs.
Poyanne prend possession de la place et ne manque pas d’en réclamer aussitôt la démolition.
Le roi de Navarre en obtient cependant la suspension par l’intervention d’Henri III et, deux mois plus tard, la paix signée à Fleix mettant fin à cette septième guerre de religion lui restitue la ville.
Cependant, le gouvernement royal et le maréchal de Matignon tergiversant de longs mois, Henri se résout à la reprendre de force…et de nuit, en plein orage, par un semblable coup de mains, en novembre 1583, avant d’y séjourner tout l’hiver.. (Navarre fit son entrée le 22 11 1583 et y réside r jusqu au 17 janvier suivant.)